Au diable Staline, vive les mariés ! - 2009 Réalisé par Horatiu Malaele, Vlad Paunescu Avec Alexandru Potocean, Meda Andrea Victor, Luminita Gherghiu, ... Long-métrage roumain Genre : Comédie
Durée :
1h27
« 1 : La mathématique est la
langue de la nature.
2 : Tout ce qui nous entoure peut être représenté via des nombres.
3 : En conséquence, il y a des modèles partout dans la nature.
»
Pi - 1998 Réalisé par Darren Aronofsky
Avec Sean Gullette, Mark Margolis, Ben Shenkman, ... Long-métrage américain
Genre : Thriller, Science Fiction
Durée :
1h25 min
Synopsis:
Max, brillant mathématicien, souffrant de migraines intolérables, est
néanmoins sur le point de faire la plus grande découverte de sa vie :
décoder la formule numérique qui se cache derrière le marché des
changes. C'est alors que tout bascule dans un immense chaos. Il est a la
fois poursuivi par une grande firme de Wall Street qui souhaite dominer
le monde de la finance, et par des cabalistes qui tentent de percer les
mystères enfouis derrière les nombres secrets.
Autour du film:
- Prix de la mise en scène au festival de Sundance en 1998, nominé au Grand Prix Spécial de Deauville en 1998.
- Pour trouver les 60 000 $ nécessaires à la réalisation, l'équipe du film
est allée voir toutes les personnes qu'elle connaissait pour leur
demander 100 $, en leur promettant que si le film marchait, ils
récupéreraient 150 $, ce qui a été le cas. Le nom des participants se
trouve dans la longue liste de remerciements à la fin du générique.
- Le site Internet officiel du film a été réalisé par Sean Gullette, l'acteur principal du film.
- La date ou la période à laquelle se passe l'histoire n'est pas précisée,
mais la disquette et le style de l'ordinateur la situent clairement
dans les années 1980.
- Le film a été tourné dans un noir et
blanc "reversal" qui élimine les tons gris.
Blue Velvet - 1986 Réalisé par David Lynch Avec
Kyle MacLachlan, Isabella Rossellini, Dennis
Hopper, Laura Dern, ... Long-métrage américain Genre: Policier,
Drame, Thriller Durée: 2h00 min
Synopsis:
Épaulée par son amie Sandy, Jeffrey, un
jeune
homme, mène son enquête concernant une oreille humaine trouvée dans un
terrain vague. Il croise sur son chemin Dorothy Vallens, une mystérieuse
chanteuse de cabaret.
Autour du film:
- Blue Velvet a remporté de nombreuses récompenses, dont le Grand
Prix du Festival du Film Fantastique d'Avoriaz en 1987. La même année,
David Lynch, Frederick Elmes et Dennis Hopper (second rôle) ont été couronnés
par la Société des Critiques de Film de Boston et par la Société
Nationale des Critiques de Film (USA) ; quant à Isabella Rossellini, son
interprétation
lui a valu d'être couronnée lors des "Independant Spirit Awards".
- Dès la fin du tournage d'Eraserhead, David Lynch et son chef-opérateur Frederick
Elmes décidèrent de faire un film
dont le titre emprunterait celui de la chanson de Bobby Vinton, Blue
velvet. Sur cet embryon de projet vint se greffer un début
d'intrigue - un homme se cache dans l'appartement d'une fille pour
l'épier durant son sommeil - et, finalement, un scénario que le cinéaste
fit lire à Kyle MacLachlan pendant la réalisation de Dune
(1984).
- Il s'agit du premier film de David Lynch dont la musique est signée
Angelo Badalamenti ; par la suite, le
compositeurs travaillera sur tous les autres films du réalisateur.
- Le rôle de Frank Booth avait initialement été proposé à Robert
Loggia, puis à Willem Dafoe et Richard Bright, qui l'ont tous trois
refusé en raison du
caractère vulgaire et trop intense du personnage.
Dennis Hopper, quant à lui, a accepté le rôle avec enthousiasme:« Je dois jouer Franck ! Je suis Franck ! ».
Hopper a confirmé ceci dans le documentaire « making-of » de Blue
Velvet intitulé Les mystères de l'amour, produit en 2002.
- Le cinéaste avait une seule idée en tête pour le personnage de
Jeffrey Beaumont : Val Kilmer. Mais l'acteur a refusé le rôle,
prétextant que le scénario n'était que « pornographie ». Kilmer a
affirmé plus tard qu'il aurait accepté la version finale du film, qui
lui plaisait beaucoup.
Chris Isaak, dont Lynch a utilisé deux chansons de l'album Silvertone
pour son film, a également été approché et a également refusé.
Finalement, la proposition a été faite à Kyle MacLachlan, qui a accepté
immédiatement.
The Barber: L'homme qui n'était pas là - 2001 Réalisé par Joel et Ethan Coen Avec Billy Bob Thornton, Frances McDormand, James Gandolfini, ... Long-métrage américain
Genre : Policier, Drame
Durée :
1h56 min
Synopsis:
Durant l'été 1949, dans une petite ville du
nord de la Californie, Ed Crane soupçonne sa femme Doris de le tromper
avec son patron. Un jour, il fait la rencontre d'un voyageur de
commerce qui lui propose de faire fortune. Pour cela, Ed devra s'exercer
au chantage et aux pratiques les plus illicites.
Autour du film: - En 2001, le film reçut le prix de la Mise en scène au Festival de Cannes, ex æquo
avec Mulholland Drive de David Lynch.
- Selon Joel Coen, l'inspiration de The Barber ne vient pas d'un roman précis mais plutôt de l'un
des décors de ses précédents films. En effet, Le Grand Saut (1994) contenait une scène dans
la boutique d'un coiffeur. Sur l'un des murs de l'échoppe, une affiche
présentait les différentes coupes de cheveux des années 40. Joel et
Ethan Coen commencèrent alors à imaginer une histoire autour du
personnage qui réalisait ces coupes.
- L'action du film se situe dans la ville de Santa Rosa, petite ville
des
Etats-Unis dont Alfred Hitchcock avait exploité la
banalité dans L'ombre d'un doute
« Me, I don't talk to much... I just cut the hair »
« Aussi loin que je me souvienne, j'ai toujours voulu être un gangster »
J'ai toujours rêvé d'être un gangster - 2007
Réalisé par Samuel Benchetrit
Avec Anna Mouglalis, Edouard Baer, Jean Rochefort, Bouli Lanners ...
Long-métrage français
Genre : Comédie dramatique
Durée :
1h48 min
Synopsis:
Quatre histoires se déroulent dans ou autour d'une cafétéria, au bord
d'une nationale. On fait connaissance, tour à tour : d'un braqueur sans
arme dont la
victime est elle-même une braqueuse, armée ; de deux kidnappeurs très
amateurs qui enlèvent une adolescente suicidaire ; de deux chanteurs qui
parlent d'un tube volé ; de cinq septuagénaires qui se retrouvent
autour de leur « planque » d'antan. Trois des histoires, qui semblent
distinctes au début, se révèleront au cours du film avoir quelques
résonances, jusqu'à l'étonnant épilogue.
Autour du film:
- Le film, en noir et blanc, adopte un ton délibérément décalé qui
peut évoquer Bande à part, de Jean-Luc Godard, et rappelle, par
son traitement Coffee and Cigarettes de Jim Jarmusch.
- Avec J'ai toujours rêvé d'être un gangster, Samuel Benchetrit
ressentait le désir de
faire un film sur son cinéma. Celui qui l'avait nourri et qui continuait
de le hanter. C'est ainsi qu'il s'inspira des Affranchis de
Martin Scorsese, son premier vrai souvenir
de film. "Je regarde Les Affranchis, et pour la première fois, je
comprends qu'il y a un autre personnage que ceux que l'on voit sur
l'écran", explique le réalisateur. "Quelqu'un qui m'emmène, et
qui décide de me montrer ce qu'il veut, à sa façon. Le plan-séquence où
l'on suit Ray Liotta et Lorraine Bracco de dos en est un bon
exemple. Comment montrer la puissance de ce jeune homme : le suivre en
temps réel dans les coulisses d'un restaurant, là où un type lambda n'a
pas le droit d'entrer. Donc, je me suis souvenu de la première phrase de
ce film : "Aussi loin que je me souvienne, j'ai toujours voulu être un
gangster". Et l'hommage a commencé. Je me suis mis à chercher plusieurs
histoires autour de ce thème".
- Pour constituer le gang de vieux braqueurs, Samuel
Benchetrit a d'abord fait appel à Jean Rochefort : "Il m'a suivi
depuis mon
premier livre et me demandait régulièrement de lui écrire quelque
chose. Je lui ai proposé ce rôle, sans avoir vraiment écrit l'histoire
et il m'a dit oui. Ensuite, il s'est investi avec moi pour trouver ses
collègues. J'aime beaucoup quand un acteur se mêle comme ça."
- C'est Sergi Lopez qui devait incarner à l'origine
Gino, rôle finalement tenu par Edouard Baer. L'acteur, qui avait déjà
tourné
sous la direction de Samuel Benchetrit (Janis et John), s'était cassé
une jambe avant
le tournage, incident qui compromit sa participation au film.
- Le bébé au sein de sa mère (Anna Mouglalis) sur l'affiche du film
n'est
autre que Saül, la fille d'Anna et de Samuel Benchetrit, son compagnon.
Le film lui est dédié.
Who's that knocking at my door - 1969
Réalisé par Martin Scorsese Avec Harvey Keitel, Michael Scala, Susan Wood, ...
Long-métrage américain
Genre : Comédie dramatique
Durée :
1h30 min
Synopsis:
JR,petite frappe de Little Italy, passe ses journées à errer
dans New York, accompagné de ses amis Joey et Sally Gaga. A pied
ou au volant, ils guettent toute opportunité de bagarre avec des bandes rivales. Leurs journées, mornes et tristes, sont
émaillées
de beuveries et de chamailleries… Plus réservé toutefois que ses expansifs camarades, le jeune JR vit dans le douloureux
souvenir
d’une rencontre passée avec une belle jeune femme blonde croisée sur un ferry. Ils avaient parlé cinéma, écouté du Percy Sledge et s’étaient aimés le temps de quelques mois qui allaient bouleverser la vie de JR.
Autour du film:
- Également connu sous les titres Bring on the dancing girls, I
Call First, et J.R., Who's that knocking at my door est le
premier long métrage de Martin Scorsese et également la première des
cinq collaborations entre Martin Scorsese et Harvey Keitel.
- Devant les difficultées que rencontra Martin Scorsese pour trouver
un
distributeur pour son film, Joseph Brenner, alors célèbre producteur de
films érotiques "auteurisants", lui suggéra d'ajouter au film des
scènes...de nu, à la manière d'un film de la sexploitation, alors
très en vogue à la fin des années soixante - début des années 70. C'est
pour cette raison que l'on retrouve dans le film la scène du rêve
onirique de J.R (Harvey Keitel), lorsqu'il rencontre plusieurs
prostituées. Martin Scorsese racontera plus tard : "La
scène fut bouclée en deux jours avec Anne Colette, la comédienne de Tous les Garçons s'appellent Patrick. Elle n'a aucun rapport avec le
reste du film. Sans transition, au milieu d'un dialogue sur les filles,
les bonnes et les mauvaises, les vierges et les salopes, bang ! On
enchaîne sur cette séquence de masturbation, délibérément surexposée, et
sur laquelle j'ai plaqué la musique des Doors".
- Les plus attentifs d'entre vous l'aurons peut-être remarqué :
il n'y a
pas de point d'interrogation dans le titre du film : Who's that knocking
at my door.
Il ne s'agit pas pour autant d'un oubli. Il faut en effet savoir que,
dans les croyances hollywoodiennes, mettre un point d'interrogation à un
film est supposé porter malheur. C'est ainsi par exemple que l'on ne
trouve également pas d'interrogation dans le titre Who Framed Roger
Rabbit (Qui veut la peau de Roger Rabbit).
Tetro - 2009
Réalisé par Francis Ford Coppola
Avec Vincent Gallo, Alden Ehrenreich, Maribel Verdu, ...
Long-métrage américain, argentin
Genre : Drame
Durée : 2h07 min
Synopsis:
Tetro est un homme sans passé. Il y a dix ans, il a rompu tout lien avec sa
famille pour s'exiler en Argentine.
A l'aube de ses 18 ans, Bennie, son frère cadet, part le retrouver à Buenos
Aires. Entre les deux frères, l'ombre d'un père despotique, illustre chef
d'orchestre, continue de planer et de les opposer. Mais, Bennie veut
comprendre. A tout prix. Quitte à rouvrir certaines blessures et à faire
remonter à la surface des secrets de famille jusqu'ici bien enfouis.
Autour du film:
- Plusieurs éléments du film sont autobiographiques. Ainsi, la rivalité
entre le père et l'oncle de Tetro fait écho à la rivalité entre le père de
Coppola, Carmine Coppola, et son oncle, Anton Coppola, eux aussi respectivement
compositeur peu renommé (avant Le Parrain) et chef d'orchestre réputé.
Coppola indique ainsi avoir repris de sa propre histoire familiale le dialogue
où Carlo demande à Alfie de diriger une pièce sous un autre nom :"Mon père, Carmine, était un grand musicien, mais son plus jeune frère, Anton,
l'était aussi. Très longtemps, Anton a été un chef d'orchestre réputé ; il a
maintenant 93 ans et continue à faire des choses incroyables. Mon père, lui, a
dû se battre pour sa carrière. Il y avait un endroit à Brooklyn où, pour 500
dollars, on pouvait vous laisser diriger un opéra comme, disons, La Traviata.
C'est ce que mon père avait toujours voulu faire. Mais Anton, qui commençait à
être connu, a entendu parler du projet de mon père et lui a dit : « Si tu
diriges cet opéra et que ça ne se passe pas bien, on va lire dans la presse que
Coppola a donné une Traviata abominable. Pourquoi est-ce que tu ne changerais
pas de nom ? » Et mon père a répondu : « J'avais ce nom avant toi. » Je n'y
étais pas, c'est un mythe familial, mais je l'ai repris mot pour mot dans une
scène du film. Anton est une personne merveilleuse, je l'adore, il a été très
bon avec moi. Il a aimé Tetro, et après l'avoir vu il m'a dit à quel point il
regrettait cette vieille histoire".
- La scène dans laquelle Tetro parle de son père à l'hôpital psychiatrique
est également en partie autobiographique, mais de la part de l'acteur Vincent
Gallo, qui y décrit son propre père : "Si vous vous
souvenez de la scène de l'hôpital psychiatrique, où les patients parlent à la
radio, Vincent y dit quelque chose comme : « Mon père était un connard, il me
battait dur », etc. Il s'agit là de son vrai père. Je lui avais demandé de
parler de son père, c'est pourquoi il commence en espagnol mais continue en
anglais. Je lui ai demandé de continuer et on s'est dit que Mirabel pourrait
traduire en espagnol pour que les autres patients puissent comprendre".
- Tetro est le premier scénario original écrit par Coppola depuis Conversation
secrète (1974).
- Avant que Vincent Gallo ne prête ses traits à Tetro, Coppola souhaitait
que Matt Dillon interprète le rôle qui était à l'origine écrit pour lui. Idem
pour le personnage d'Alone devait, au départ, être joué par Javier Bardem. Mais
Coppola décida de changer le sexe du personnage pour créer une nouvelle tension
avec Tetro et remplaça le comédien par Carmen Maura.
- Tetro est le second film tourné en noir et blanc (partiellement) par
Coppola après Rusty James, où la figure du grand frère avait déjà une
importance prépondérante.
« Ris, tout le monde rira avec toi. Pleure, tu seras le seul à
pleurer »
Old Boy - 2003 Réalisé par Park Chan-wook Avec Choi Min-sik, Yoo Ji-tae, Kang Hye-Jeong, ... Long-métrage sud-coréen Genre : Thriller, Drame
Durée :
1h59
Synopsis:
A la fin des années
80, Oh Dae-Soo, père de famille sans histoire, est enlevé un jour devant chez lui. Séquestré pendant plusieurs années dans une cellule privée, son
seul lien avec l'extérieur est une télévision. Par le biais de cette télévision, il apprend le meurtre de sa femme, meurtre dont il est le principal suspect. Au
désespoir d'être séquestré sans raison apparente succède alors chez le héros une rage intérieure vengeresse qui lui permet de survivre. Il est relâché 15 ans plus tard,
toujours sans explication. Oh Dae-Soo est alors contacté
par
celui qui semble être le responsable de ses malheurs, qui
lui
propose de découvrir qui l'a enlevé et pourquoi. Le cauchemar continue pour le héros.
Autour du film:
- Old Boy est au départ un manga de Minegishi Nobuaki et Tsuchiya Garon
en huit volumes, sorti en 1997. Le producteur Kim Dong-joo en a racheté
les droits d'adaptation pour moins de 11 000 euros.
- Old Boy est le deuxième volet d'une trilogie consacrée au thème
de la vengeance, initiée en 2002 avec Sympathy for Mister Vengeance
et clôturée en 2005 avec Lady Vengeance.
- Présenté en 2004 au Festival de Cannes, Old Boy y a décroché le
Grand Prix, la plus prestigieuse récompense après la Palme d'or. Lors de
la conférence de presse qui a suivi l'annonce des résultats, le
Président du jury Quentin Tarantino confiait que le film
avait failli obtenir la Palme d'or, mais que le jury lui avait
finalement préféré, "à deux voix près", le documentaire Fahrenheit 9/11 de Michael Moore.
- Quatre poulpes vivants ont été mangés par Choi Min-sik
pour la scène du bar à sushi, une scène qui a provoqué une certaine polémique
à l'étranger. Manger du poulpe vivant est banal en Corée, mais il est
quand même habituellement d'abord découpé en tranches. Lorsque le film a
remporté le Grand Prix à Cannes, le cinéaste a tenu à remercier les
poulpes en plus de l'équipe.
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Cinema Paradiso
Amis cinéphiles, bonjour ! Ce blog a comme vocation de vous faire découvrir des films qui, selon moi, valent le coup d'être vus, et de vous en apprendre un peu plus dessus.