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Cinema Paradiso

2 février 2010

Au diable Staline, vive les mariés !

Au diable Staline, vive les mariés ! - 2009
Réalisé par Horatiu Malaele, Vlad Paunescu
Avec Alexandru Potocean, Meda Andrea Victor, Luminita Gherghiu, ...
Long-métrage roumain
Genre : Comédie
Durée : 1h27

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26 janvier 2010

Pi

Pi

« 1 : La mathématique est la langue de la nature.
2 : Tout ce qui nous entoure peut être représenté via des nombres.
3 : En conséquence, il y a des modèles partout dans la nature. »

Pi - 1998
Réalisé par Darren Aronofsky
Avec Sean Gullette, Mark Margolis, Ben Shenkman, ...
Long-métrage américain
Genre : Thriller, Science Fiction
Durée : 1h25 min

Synopsis:

Max, brillant mathématicien, souffrant de migraines intolérables, est néanmoins sur le point de faire la plus grande découverte de sa vie : décoder la formule numérique qui se cache derrière le marché des changes. C'est alors que tout bascule dans un immense chaos. Il est a la fois poursuivi par une grande firme de Wall Street qui souhaite dominer le monde de la finance, et par des cabalistes qui tentent de percer les mystères enfouis derrière les nombres secrets.

Autour du film:

-
Prix de la mise en scène au festival de Sundance en 1998, nominé au Grand Prix Spécial de Deauville en 1998.

- Pour trouver les 60 000 $ nécessaires à la réalisation, l'équipe du film est allée voir toutes les personnes qu'elle connaissait pour leur demander 100 $, en leur promettant que si le film marchait, ils récupéreraient 150 $, ce qui a été le cas. Le nom des participants se trouve dans la longue liste de remerciements à la fin du générique.

- Le site Internet officiel du film a été réalisé par Sean Gullette, l'acteur principal du film.

- La date ou la période à laquelle se passe l'histoire n'est pas précisée, mais la disquette et le style de l'ordinateur la situent clairement dans les années 1980.

- Le film a été tourné dans un noir et blanc "reversal" qui élimine les tons gris.

25 janvier 2010

Blue Velvet

Blue_Velvet

« She wore blue velvet »

Blue Velvet - 1986
Réalisé par David Lynch
Avec Kyle MacLachlan, Isabella Rossellini, Dennis Hopper, Laura Dern, ...
Long-métrage américain
Genre: Policier, Drame, Thriller
Durée: 2h00 min

Synopsis:

Épaulée par son amie Sandy, Jeffrey, un jeune homme, mène son enquête concernant une oreille humaine trouvée dans un terrain vague. Il croise sur son chemin Dorothy Vallens, une mystérieuse chanteuse de cabaret.

Autour du film:

- Blue Velvet a remporté de nombreuses récompenses, dont le Grand Prix du Festival du Film Fantastique d'Avoriaz en 1987. La même année, David Lynch, Frederick Elmes et Dennis Hopper (second rôle) ont été couronnés par la Société des Critiques de Film de Boston et par la Société Nationale des Critiques de Film (USA) ; quant à Isabella Rossellini, son interprétation lui a valu d'être couronnée lors des "Independant Spirit Awards".

- Dès la fin du tournage d'Eraserhead, David Lynch et son chef-opérateur Frederick Elmes décidèrent de faire un film dont le titre emprunterait celui de la chanson de Bobby Vinton, Blue velvet. Sur cet embryon de projet vint se greffer un début d'intrigue - un homme se cache dans l'appartement d'une fille pour l'épier durant son sommeil - et, finalement, un scénario que le cinéaste fit lire à Kyle MacLachlan pendant la réalisation de Dune (1984).

- Il s'agit du premier film de David Lynch dont la musique est signée Angelo Badalamenti ; par la suite, le compositeurs travaillera sur tous les autres films du réalisateur.

- Le rôle de Frank Booth avait initialement été proposé à Robert Loggia, puis à Willem Dafoe et Richard Bright, qui l'ont tous trois refusé en raison du caractère vulgaire et trop intense du personnage. Dennis Hopper, quant à lui, a accepté le rôle avec enthousiasme: « Je dois jouer Franck ! Je suis Franck ! ». Hopper a confirmé ceci dans le documentaire « making-of » de Blue Velvet intitulé Les mystères de l'amour, produit en 2002.

- Le cinéaste avait une seule idée en tête pour le personnage de Jeffrey Beaumont : Val Kilmer. Mais l'acteur a refusé le rôle, prétextant que le scénario n'était que « pornographie ». Kilmer a affirmé plus tard qu'il aurait accepté la version finale du film, qui lui plaisait beaucoup. Chris Isaak, dont Lynch a utilisé deux chansons de l'album Silvertone pour son film, a également été approché et a également refusé. Finalement, la proposition a été faite à Kyle MacLachlan, qui a accepté immédiatement.

25 janvier 2010

The Barber: L'homme qui n'était pas là

The_Barber

« Sooner or later, everyone needs a haircut »

The Barber: L'homme qui n'était pas là - 2001
Réalisé par Joel et Ethan Coen
Avec Billy Bob Thornton, Frances McDormand, James Gandolfini, ...
Long-métrage américain
Genre : Policier, Drame
Durée : 1h56 min

Synopsis:

Durant l'été 1949, dans une petite ville du nord de la Californie, Ed Crane soupçonne sa femme Doris de le tromper avec son patron. Un jour, il fait la rencontre d'un voyageur de commerce qui lui propose de faire fortune. Pour cela, Ed devra s'exercer au chantage et aux pratiques les plus illicites.

Autour du film:

-
En 2001,  le film reçut le prix de la Mise en scène au Festival de Cannes, ex æquo avec Mulholland Drive de David Lynch.

- Selon Joel Coen, l'inspiration de The Barber ne vient pas d'un roman précis mais plutôt de l'un des décors de ses précédents films. En effet, Le Grand Saut (1994) contenait une scène dans la boutique d'un coiffeur. Sur l'un des murs de l'échoppe, une affiche présentait les différentes coupes de cheveux des années 40. Joel et Ethan Coen commencèrent alors à imaginer une histoire autour du personnage qui réalisait ces coupes.

- L'action du film se situe dans la ville de Santa Rosa, petite ville des Etats-Unis dont Alfred Hitchcock avait exploité la banalité dans L'ombre d'un doute

« Me, I don't talk to much... I just cut the hair »

22 janvier 2010

J'ai toujours rêvé d'être un gangster

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« Aussi loin que je me souvienne, j'ai toujours voulu être un gangster »

J'ai toujours rêvé d'être un gangster - 2007
Réalisé par Samuel Benchetrit
Avec Anna Mouglalis, Edouard Baer, Jean Rochefort, Bouli Lanners ...
Long-métrage français
Genre : Comédie dramatique
Durée : 1h48 min

Synopsis:

Quatre histoires se déroulent dans ou autour d'une cafétéria, au bord d'une nationale. On fait connaissance, tour à tour : d'un braqueur sans arme dont la victime est elle-même une braqueuse, armée ; de deux kidnappeurs très amateurs qui enlèvent une adolescente suicidaire ; de deux chanteurs qui parlent d'un tube volé ; de cinq septuagénaires qui se retrouvent autour de leur « planque » d'antan. Trois des histoires, qui semblent distinctes au début, se révèleront au cours du film avoir quelques résonances, jusqu'à l'étonnant épilogue.

Autour du film:

- Le film, en noir et blanc, adopte un ton délibérément décalé qui peut évoquer Bande à part, de Jean-Luc Godard, et rappelle, par son traitement Coffee and Cigarettes de Jim Jarmusch.

- Avec J'ai toujours rêvé d'être un gangster, Samuel Benchetrit ressentait le désir de faire un film sur son cinéma. Celui qui l'avait nourri et qui continuait de le hanter. C'est ainsi qu'il s'inspira des Affranchis de Martin Scorsese, son premier vrai souvenir de film. "Je regarde Les Affranchis, et pour la première fois, je comprends qu'il y a un autre personnage que ceux que l'on voit sur l'écran", explique le réalisateur. "Quelqu'un qui m'emmène, et qui décide de me montrer ce qu'il veut, à sa façon. Le plan-séquence où l'on suit Ray Liotta et Lorraine Bracco de dos en est un bon exemple. Comment montrer la puissance de ce jeune homme : le suivre en temps réel dans les coulisses d'un restaurant, là où un type lambda n'a pas le droit d'entrer. Donc, je me suis souvenu de la première phrase de ce film : "Aussi loin que je me souvienne, j'ai toujours voulu être un gangster". Et l'hommage a commencé. Je me suis mis à chercher plusieurs histoires autour de ce thème".

- Pour constituer le gang de vieux braqueurs, Samuel Benchetrit a d'abord fait appel à Jean Rochefort : "Il m'a suivi depuis mon premier livre et me demandait régulièrement de lui écrire quelque chose. Je lui ai proposé ce rôle, sans avoir vraiment écrit l'histoire et il m'a dit oui. Ensuite, il s'est investi avec moi pour trouver ses collègues. J'aime beaucoup quand un acteur se mêle comme ça."

- C'est Sergi Lopez qui devait incarner à l'origine Gino, rôle finalement tenu par Edouard Baer. L'acteur, qui avait déjà tourné sous la direction de Samuel Benchetrit (Janis et John), s'était cassé une jambe avant le tournage, incident qui compromit sa participation au film.

- Le bébé au sein de sa mère (Anna Mouglalis) sur l'affiche du film n'est autre que Saül, la fille d'Anna et de Samuel Benchetrit, son compagnon. Le film lui est dédié.

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22 janvier 2010

Who's that knocking at my door

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Who's that knocking at my door - 1969
Réalisé par Martin Scorsese
Avec Harvey Keitel, Michael Scala, Susan Wood, ...
Long-métrage américain
Genre : Comédie dramatique
Durée : 1h30 min

Synopsis:

JR, petite frappe de Little Italy, passe ses journées à errer dans New York, accompagné de ses amis Joey et Sally Gaga. A pied ou au volant, ils guettent toute opportunité de bagarre avec des bandes rivales. Leurs journées, mornes et tristes, sont émaillées de beuveries et de chamailleries… Plus réservé toutefois que ses expansifs camarades, le jeune JR vit dans le douloureux souvenir d’une rencontre passée avec une belle jeune femme blonde croisée sur un ferry. Ils avaient parlé cinéma, écouté du Percy Sledge et s’étaient aimés le temps de quelques mois qui allaient bouleverser la vie de JR.

Autour du film:

- Également connu sous les titres Bring on the dancing girls, I Call First, et J.R., Who's that knocking at my door est le premier long métrage de Martin Scorsese et également la première des cinq collaborations entre Martin Scorsese et Harvey Keitel.

- Devant les difficultées que rencontra Martin Scorsese pour trouver un distributeur pour son film, Joseph Brenner, alors célèbre producteur de films érotiques "auteurisants", lui suggéra d'ajouter au film des scènes...de nu, à la manière d'un film de la sexploitation, alors très en vogue à la fin des années soixante - début des années 70. C'est pour cette raison que l'on retrouve dans le film la scène du rêve onirique de J.R (Harvey Keitel), lorsqu'il rencontre plusieurs prostituées. Martin Scorsese racontera plus tard : "La scène fut bouclée en deux jours avec Anne Colette, la comédienne de Tous les Garçons s'appellent Patrick . Elle n'a aucun rapport avec le reste du film. Sans transition, au milieu d'un dialogue sur les filles, les bonnes et les mauvaises, les vierges et les salopes, bang ! On enchaîne sur cette séquence de masturbation, délibérément surexposée, et sur laquelle j'ai plaqué la musique des Doors".

- Les plus attentifs d'entre vous l'aurons peut-être remarqué : il n'y a pas de point d'interrogation dans le titre du film : Who's that knocking at my door. Il ne s'agit pas pour autant d'un oubli. Il faut en effet savoir que, dans les croyances hollywoodiennes, mettre un point d'interrogation à un film est supposé porter malheur. C'est ainsi par exemple que l'on ne trouve également pas d'interrogation dans le titre Who Framed Roger Rabbit (Qui veut la peau de Roger Rabbit).

22 janvier 2010

Tetro

Tetro

Tetro - 2009
Réalisé par Francis Ford Coppola
Avec Vincent Gallo, Alden Ehrenreich, Maribel Verdu, ...
Long-métrage américain, argentin
Genre : Drame
Durée : 2h07 min

Synopsis:

Tetro est un homme sans passé. Il y a dix ans, il a rompu tout lien avec sa famille pour s'exiler en Argentine.
A l'aube de ses 18 ans, Bennie, son frère cadet, part le retrouver à Buenos Aires. Entre les deux frères, l'ombre d'un père despotique, illustre chef d'orchestre, continue de planer et de les opposer. Mais, Bennie veut comprendre. A tout prix. Quitte à rouvrir certaines blessures et à faire remonter à la surface des secrets de famille jusqu'ici bien enfouis.

Autour du film:

- Plusieurs éléments du film sont autobiographiques. Ainsi, la rivalité entre le père et l'oncle de Tetro fait écho à la rivalité entre le père de Coppola, Carmine Coppola, et son oncle, Anton Coppola, eux aussi respectivement compositeur peu renommé (avant Le Parrain) et chef d'orchestre réputé. Coppola indique ainsi avoir repris de sa propre histoire familiale le dialogue où Carlo demande à Alfie de diriger une pièce sous un autre nom : "Mon père, Carmine, était un grand musicien, mais son plus jeune frère, Anton, l'était aussi. Très longtemps, Anton a été un chef d'orchestre réputé ; il a maintenant 93 ans et continue à faire des choses incroyables. Mon père, lui, a dû se battre pour sa carrière. Il y avait un endroit à Brooklyn où, pour 500 dollars, on pouvait vous laisser diriger un opéra comme, disons, La Traviata. C'est ce que mon père avait toujours voulu faire. Mais Anton, qui commençait à être connu, a entendu parler du projet de mon père et lui a dit : « Si tu diriges cet opéra et que ça ne se passe pas bien, on va lire dans la presse que Coppola a donné une Traviata abominable. Pourquoi est-ce que tu ne changerais pas de nom ? » Et mon père a répondu : « J'avais ce nom avant toi. » Je n'y étais pas, c'est un mythe familial, mais je l'ai repris mot pour mot dans une scène du film. Anton est une personne merveilleuse, je l'adore, il a été très bon avec moi. Il a aimé Tetro, et après l'avoir vu il m'a dit à quel point il regrettait cette vieille histoire".

- La scène dans laquelle Tetro parle de son père à l'hôpital psychiatrique est également en partie autobiographique, mais de la part de l'acteur Vincent Gallo, qui y décrit son propre père : "Si vous vous souvenez de la scène de l'hôpital psychiatrique, où les patients parlent à la radio, Vincent y dit quelque chose comme : « Mon père était un connard, il me battait dur », etc. Il s'agit là de son vrai père. Je lui avais demandé de parler de son père, c'est pourquoi il commence en espagnol mais continue en anglais. Je lui ai demandé de continuer et on s'est dit que Mirabel pourrait traduire en espagnol pour que les autres patients puissent comprendre".

- Tetro est le premier scénario original écrit par Coppola depuis Conversation secrète (1974).

- Avant que Vincent Gallo ne prête ses traits à Tetro, Coppola souhaitait que Matt Dillon interprète le rôle qui était à l'origine écrit pour lui. Idem pour le personnage d'Alone devait, au départ, être joué par Javier Bardem. Mais Coppola décida de changer le sexe du personnage pour créer une nouvelle tension avec Tetro et remplaça le comédien par Carmen Maura.

- Tetro est le second film tourné en noir et blanc (partiellement) par Coppola après Rusty James, où la figure du grand frère avait déjà une importance prépondérante.

22 janvier 2010

Old Boy

OldBoy

« Ris, tout le monde rira avec toi. Pleure, tu seras le seul à pleurer »

Old Boy - 2003
Réalisé par Park Chan-wook
Avec Choi Min-sik, Yoo Ji-tae, Kang Hye-Jeong, ...
Long-métrage sud-coréen
Genre : Thriller, Drame
Durée : 1h59

Synopsis:

A la fin des années 80, Oh Dae-Soo, père de famille sans histoire, est enlevé un jour devant chez lui. Séquestré pendant plusieurs années dans une cellule privée, son seul lien avec l'extérieur est une télévision. Par le biais de cette télévision, il apprend le meurtre de sa femme, meurtre dont il est le principal suspect. Au désespoir d'être séquestré sans raison apparente succède alors chez le héros une rage intérieure vengeresse qui lui permet de survivre. Il est relâché 15 ans plus tard, toujours sans explication. Oh Dae-Soo est alors contacté par celui qui semble être le responsable de ses malheurs, qui lui propose de découvrir qui l'a enlevé et pourquoi. Le cauchemar continue pour le héros.

Autour du film:

- Old Boy est au départ un manga de Minegishi Nobuaki et Tsuchiya Garon en huit volumes, sorti en 1997. Le producteur Kim Dong-joo en a racheté les droits d'adaptation pour moins de 11 000 euros.

- Old Boy est le deuxième volet d'une trilogie consacrée au thème de la vengeance, initiée en 2002 avec Sympathy for Mister Vengeance et clôturée en 2005 avec Lady Vengeance.

- Présenté en 2004 au Festival de Cannes, Old Boy y a décroché le Grand Prix, la plus prestigieuse récompense après la Palme d'or. Lors de la conférence de presse qui a suivi l'annonce des résultats, le Président du jury Quentin Tarantino confiait que le film avait failli obtenir la Palme d'or, mais que le jury lui avait finalement préféré, "à deux voix près", le documentaire Fahrenheit 9/11 de Michael Moore.

- Quatre poulpes vivants ont été mangés par Choi Min-sik pour la scène du bar à sushi, une scène qui a provoqué une certaine polémique à l'étranger. Manger du poulpe vivant est banal en Corée, mais il est quand même habituellement d'abord découpé en tranches. Lorsque le film a remporté le Grand Prix à Cannes, le cinéaste a tenu à remercier les poulpes en plus de l'équipe.

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