Who's that knocking at my door
Who's that knocking at my door - 1969
Réalisé par Martin Scorsese
Avec Harvey Keitel, Michael Scala, Susan Wood, ...
Long-métrage américain
Genre : Comédie dramatique
Durée :
1h30 min
Synopsis:
JR, petite frappe de Little Italy, passe ses journées à errer dans New York, accompagné de ses amis Joey et Sally Gaga. A pied ou au volant, ils guettent toute opportunité de bagarre avec des bandes rivales. Leurs journées, mornes et tristes, sont émaillées de beuveries et de chamailleries… Plus réservé toutefois que ses expansifs camarades, le jeune JR vit dans le douloureux souvenir d’une rencontre passée avec une belle jeune femme blonde croisée sur un ferry. Ils avaient parlé cinéma, écouté du Percy Sledge et s’étaient aimés le temps de quelques mois qui allaient bouleverser la vie de JR.
Autour du film:
- Également connu sous les titres Bring on the dancing girls, I
Call First, et J.R., Who's that knocking at my door est le
premier long métrage de Martin Scorsese et également la première des
cinq collaborations entre Martin Scorsese et Harvey Keitel.
- Devant les difficultées que rencontra Martin Scorsese pour trouver
un
distributeur pour son film, Joseph Brenner, alors célèbre producteur de
films érotiques "auteurisants", lui suggéra d'ajouter au film des
scènes...de nu, à la manière d'un film de la sexploitation, alors
très en vogue à la fin des années soixante - début des années 70. C'est
pour cette raison que l'on retrouve dans le film la scène du rêve
onirique de J.R (Harvey Keitel), lorsqu'il rencontre plusieurs
prostituées. Martin Scorsese racontera plus tard : "La
scène fut bouclée en deux jours avec Anne Colette, la comédienne de Tous les Garçons s'appellent Patrick . Elle n'a aucun rapport avec le
reste du film. Sans transition, au milieu d'un dialogue sur les filles,
les bonnes et les mauvaises, les vierges et les salopes, bang ! On
enchaîne sur cette séquence de masturbation, délibérément surexposée, et
sur laquelle j'ai plaqué la musique des Doors".
- Les plus attentifs d'entre vous l'aurons peut-être remarqué : il n'y a pas de point d'interrogation dans le titre du film : Who's that knocking at my door. Il ne s'agit pas pour autant d'un oubli. Il faut en effet savoir que, dans les croyances hollywoodiennes, mettre un point d'interrogation à un film est supposé porter malheur. C'est ainsi par exemple que l'on ne trouve également pas d'interrogation dans le titre Who Framed Roger Rabbit (Qui veut la peau de Roger Rabbit).